1) Découvrir son pourquoi

Partir en quête de son « why », ou « pourquoi » pour les non-anglophones (et oui, vous me remercierez pour cette traduction), est essentiel. Cette recherche vous fournira un réservoir inépuisable de motivation tout au long de votre aventure littéraire. Face à chaque baisse de régime, et croyez-moi, il y en aura, votre « pourquoi » sera votre phare dans la tempête, vous ramenant toujours à l’essence même de votre projet.

Écrire un roman, c’est moins un sprint qu’un marathon. Et comme tout bon marathonien, vous aurez besoin de carburant pour maintenir votre endurance. Pour moi, le meilleur carburant, c’est sans aucun doute ce fameux « pourquoi ». Lorsque vous avez une idée claire de la raison pour laquelle vous écrivez votre histoire, vous trouvez la force de continuer, même quand le chemin semble interminable.

Prenons mon cas avec « Ambition sous surveillance », un récit de vie teinté de suspense (où une enfant disparaît, rien que ça !). Mon objectif ? Soutenir toutes les mères actives, souvent tiraillées entre leur vie professionnelle et leur vie privée. À chaque fois que ma motivation flanchait, que je sentais le poids de la baisse de régime, je me raccrochais à mon intention première. C’était mon ancre, me rappelant sans cesse pourquoi j’avais commencé ce roman.

Votre « pourquoi » n’a pas besoin d’être une noble cause. Parfois, le simple fait de se souvenir de ce qui vous a poussé à écrire peut suffire à vous faire avancer dans l’écriture. Peu importe sa nature, votre « pourquoi » est la clé qui ouvre la porte de la persévérance et de la réussite littéraire. Donc, une fois que vous avez votre pourquoi, emportez-le partout avec vous, c’est capital !

2) Apprécier le chemin, savourer le voyage

« Apprécier le chemin », cela sonne un peu comme une citation de calendrier, n’est-ce pas ? Mais, sérieusement, il s’agit de trouver du plaisir dans chaque étape de la création de votre roman.

Oui, écrire, c’est parfois comme monter une côte en vélo sans freins, mais qui a dit qu’on ne pouvait pas chanter en pédalant ? Transformez chaque pensée négative en un petit jeu : chaque ligne, chaque paragraphe, chaque scène, c’est une célébration. Ne vous êtes-vous pas lancé dans cette aventure pour vous amuser ?

Alors, souriez même quand vous écrivez des tragédies. Après tout, vous n’êtes pas là pour souffrir… enfin, juste un peu, mais c’est pour la bonne cause. Alors préparez votre boisson préférée, lancez-vous une petite musique douce et profitez pleinement de votre vie d’écrivain.

•  Réaliser un plan

Penser à « rédiger un plan » vous donne des frissons scolaires, n’est-ce pas ? Mais que vous vous sentiez l’âme d’un jardinier aux idées folles ou celle d’un architecte méthodique, un plan, même esquissé sur un coin de nappe, est comme la boussole de votre aventure littéraire.

Que vous vous considériez comme un jardinier, semant vos idées au gré du vent, ou un architecte, avec vos règles et équerres, sachez qu’un plan, même griffonné sur une nappe en papier, est votre meilleur allié.

Il n’est pas nécessaire qu’il soit digne de Léonard de Vinci ; un simple gribouillis fait l’affaire. Le plan, c’est un peu comme un GPS émotionnel : il vous guide sans vous étouffer, vous permettant de faire des détours pittoresques ou des raccourcis audacieux. Sans lui, vous risquez de vous retrouver à tourner en rond, tel un héros de roman perdu dans un labyrinthe. Avec un plan, vous avancez à petits pas ou à grandes enjambées, mais vous avancez !

• Célèbre chaque victoire

Ne sous-estimez jamais le pouvoir des petites victoires ! Fixez-vous des objectifs quotidiens réalisables – rédiger un paragraphe, une page, ou même juste une phrase percutante. Chaque petit pas est une célébration, un mini-feu d’artifice dans le ciel de votre motivation. Et lorsque vous aurez accumulé suffisamment de ces petites étoiles, vous aurez une galaxie entière : votre premier jet.

• Le démon de la perfection

Le perfectionnisme en écriture est ce monstre qui se cache sous le lit de chaque auteur. Il vous murmure que chaque phrase doit être impeccable, que chaque mot compte. Mais cette quête de perfection peut rapidement devenir un fardeau, entravant votre créativité, alimentant la procrastination et, ironiquement, vous empêchant d’atteindre votre plein potentiel créatif. J’ai longtemps été cachée derrière cette aspiration à la perfection, puis j’ai réalisé qu’elle était inatteignable. Il m’a fallu du temps pour le comprendre ! Retenez cet adage : « mieux vaut fait que parfait ». C’est en acceptant les imperfections de vos premiers jets que vous permettez vraiment à votre créativité de s’épanouir.

Quelques petites astuces pour vous en libérer :

1. Écrivez maintenant, éditez plus tard : Séparez le processus de création de celui de la révision.
2. Fixez des délais réalistes : Imposez-vous des limites de temps pour éviter la suranalyse.
3. Acceptez la critique constructive : Utilisez les retours pour améliorer votre travail, et non pour vous auto-flageller.
4. Célébrez les petites victoires : Chaque page complétée est un pas de plus vers votre objectif.

J’espère que cet article vous aura fait avancer de quelques mots !